Stop aux grignotages

Sortir du cercle des grignotages et de l'addiction

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Sortez de cette spirale infernale de l'addiction

Publié le mercredi 30 août 2023 à 10h42

Aujourd’hui, nous allons aborder le sujet des grignotages, pourquoi est-ce que l’on grignote quand l’on va mal et comment sortir de cette spirale infernale du grignotage ?

Tout d’abord, il faut savoir que quand on est stressé, quand on va avoir une émotion négative, notre corps va sécréter des hormones ou induire des changements physiologiques qui vont provoquer des règlements dans l’organisme.

Nous allons voir ensemble qu’est-ce que le stress, ou la baisse de moral, la contrariété et toute émotion négative ?

Une émotion négative est vécue comme un stress pour l’organisme, et le corps va sécréter de l’hormone du stress : le cortisol. Un excès de cortisol dans le sang est dangereux pour l’organisme ; du coup notre corps a besoin de faire baisser ce taux de cortisol. Et pour cela, le corps va sécréter de la sérotonine, qui est notre hormone d’apaisement. Ainsi, le rééquilibre hormonal va être rétabli, et c’est d’ailleurs grâce à un bon équilibre hormonal cortisol et sérotonine que notre corps arrive à bien gérer nos émotions.

Si vous vivez du stress à répétition, ou bien si vous avez vécu un évènement traumatisant ou un traumatisme émotionnel, vous allez progressivement carencer vos réserves en sérotonine à force de devoir contre-balancer l’augmentation du cortisol dans votre corps. Le corps fabrique naturellement de la sérotonine quand on vit un moment de plaisir, un moment de bonheur et de joie.

Le corps fabrique aussi naturellement de la sérotonine quand on va consommer du sucre.

D’autant plus que, souvent, une consommation de sucre s’associe à un moment de plaisir, parce qu’en général, on va manger quelque chose que nous aimons. On va allez chercher un réconfort dans un aliment plaisir, et physiologiquement ce sucre va permettre une augmentation de la sérotonine sanguine et donc ceci va faire baisser le cortisol. Malheureusement, ça a un effet éphémère, c’est-à-dire que dans deux heures, nous aurons besoin de consommer du sucre pour faire baisser le cortisol qui a remonté dans l’organisme parce que le stress, lui, est toujours présent.

D’ailleurs, notre corps a naturellement besoin de sérotonine vers 10h et surtout vers 17h dans la journée. Donc, si vous avez souvent envie du sucré vers ces heures-ci, c’est que peut-être votre taux de sérotonine est épuisé.

Alors il faut savoir que l’on a besoin de sérotonine en fin de journée car cela va préparer notre corps à adoucir son rythme de la journée, à ralentir plutôt son rythme de fin de journée.

Alors justement pourquoi se réfugie t-on dans le sucre quand on ne va pas bien ?

Et bien pour plusieurs raisons, dont la première : la praticité !

Alors oui on sait bien qu’il y a plusieurs moyens qui peuvent procurer du bonheur, évidemment il n’y a pas que manger qui nous procure du bonheur : il y a des activités aussi  comme lire, faire la cuisine, faire une activité manuelle, du sport … cela dépend de ce que vous aimez.

Deuxième raison : le cortisol n’est pas bon pour le corps, il peut rendre nos cellules malades. Ce qui transforme physiologiquement un taux élevé de cortisol en situation d’urgence.

Du coup, votre cerveau va prendre le dessus, et va « vous forcer » , vous allez avoir une perte de contrôle et vous allez ressentir ce besoin très très très important de manger, c’est une question de survie.

Puis troisième raison, c’est qu’au fur et à mesure de cette consommation de sucre, et bien l’on met en place le système d’addiction.

Alors justement on va essayer de comprendre comment fonctionne ce système d’addiction d’un point de vue physiologique.

Que se passe t-il dans mon corps qui fait que je suis « addicte » au sucre ? Que j’ai tout le temps envie de grignoter et que je n’arrive pas à m’en sortir ?

Et puis biensur je vous propose des solutions à mettre en place pour vous en sortir !

L’on a dit que le stress baissait le taux de sérotonine, et l’on a dit que le sucre faisait monter le taux de sérotonine dans le sang. Du coup, l’on est stressé +++, l’on est carencé en sérotonine +++ et donc l’on va consommer du sucre +++ Mais le problème c’est, comme vu précédemment, que cet effet qu’a le sucre de faire monter le taux de sérotonine est éphémère.

La sérotonine est fabriquée à deux endroits dans le corps, le cerveau, et l’intestin. Qui commande l’autre ? En médecine, on part du principe que c’est le cerveau le chef. Le problème est que, si une personne consomme du sucre à répétition, pour justement faire monter la sérotonine régulièrement dans le corps et bien il y a un moment donné, le cerveau va se rendre compte qu’il n’a plus besoin de travailler et donc il va s’appuyer sur ce mécanisme d’apport et de support du sucre pour en avoir dans le corps.

Deuxième chose : l’on a vu que le cortisol était dangereux, que du coup il y avait vraiment un besoin urgent de consommer du sucre, qu’on en perdait le contrôle, et quand on perd le contrôle et que l’on grignote, l’on essaye de résister mais on n’y arrive pas. Donc on va avoir de la culpabilité, la culpabilité est une émotion négative donc cela veut dire stress veut dire aussi du coup augmentation de cortisol … et voilà le début de la spirale infernale du grignotage.

Alors au niveau intestinal, qu’est ce qui se passe ? Nous avons des bactéries, des bonnes et des mauvaises : on appelle ceci la flore intestinale. Il faut que la flore intestinale soit équilibrée, c’est-à-dire que la population de la bonnes bactéries soit supérieure à la population des mauvaise bactéries.

Alors pourquoi c’est aussi important dans l’équilibre émotionnel, car tout simplement une bonne bactérie en contact avec la paroi de l’intestin va stimuler des cellules qui sécrètent la sérotonine. Et à l’inverse : les mauvaises bactéries vont stimuler la sécrétion de cortisol.

ET l’intestin et le cerveau sont liés.

Que se passe t-il quand on est stressé ? Le stress est une émotion négative qui en plus, a le pouvoir d’acidifier le pH du corps (encore un autre procédé chimique) Et, cette acidité, favorise le développement des mauvaises bactéries au niveau intestinal, biensur, au dépend des bonnes bactéries … Tout comme le sucre, car ces mauvaises bactéries se nourrissent de sucre pour se développer !

Comme intestin et cerveau communiquent, les mauvaises bactéries vont aussi induire des envies de sucres pour qu’elles puissent se nourrir et se reproduire.

De plus, une flore intestinale déséquilibrée induit des troubles digestifs. Sur un terrain acide, l’on va plutôt se retrouver avec des troubles digestifs types diarrhées, type inflammatoires avec des douleurs au ventre, avec des gaz et des ballonnements.

Ce genre de troubles digestifs va avoir impact anxiogène sur la personne au fur et à mesure du temps, donc cela veut dire stress. Et hop, deuxième stade de la spirale infernale du grignotage.

Il faut savoir aussi autre chose : c’est que le cerveau développe une addiction aux  hormones. Sans réfléchir, sans capacité de jugement de ce qui est bien ou pas bien, si c’est une bonne hormone ou non.

Ce que veut le cerveau veut, c’est de la simplicité. Il va se placer sur un fonctionnement qui lui apporte une hormone ,dont maintenant il est devenu addicte.

On se retrouve avec un cerveau qui est finalement addicte au cortisol et qui se rend compte que pour avoir du cortisol il faut créer du stress et qu’ensuite derrière et bien on a notre fonctionnement d’équilibre physiologique qui nous dis ah bah non le cortisol ça créé de l’acidité, ça créé des troubles, ça rend malade les cellules donc il faut absolument le faire baisser quand même et là, on va avoir besoin de sucre. Et voici le 3ème et dernier stade de la spirale infernale du grignotage, associée à un mal-être permanent !

Et ceci vaut pour tous les systèmes d’addiction.

Nous avons ainsi une dualité entre différentes parties du cerveau, en fonction de différents besoins. D’un côté, nous avons un cerveau addicte au cortisol qui va continuer à rendre une personne stressée, c’est-à-dire que l’on va dans déséquilibres émotionnels et des difficultés de gestion des émotions (un peu comme de l’auto-sabotage inconscient). Et de l’autre, un besoin de survie, de ré-équilibrer toutes les conséquences physiologiquement dangereuses pour le corps que provoque ce cortisol dans le sang, alors on va manger du sucre, ou chercher sa compensation d’ailleurs, quelle qu’elle soit, pour se procurer du plaisir, un plaisir facile, rapide et accessible.

Après toute cette explication, voyons qu’elles solutions nous avons à disposition pour sortir de ce cercle infernal de la spirale du grignotage, ou en tous cas, de l’addiction.

Une solution qui marche très bien c’est la micronutrition. La micronutrition consiste à utiliser le vivant. Donc les bactéries, les plantes, et tout ce qui est nutriments, vitamines, minéraux et oligo-éléments.

Priorité : intestins, sérotonine et acidité ICI !

Pour rétablir l’équilibre de la flore intestinale, vous avez besoin de 2 choses : de la L-glutamine pour rétablir une bonne paroi de l’intestin avec tous les rôles que cette paroi effectue. Et des probiotiques pour venir peupler votre intestin en bonnes bactéries, et donc faire baisser la population de mauvaises bactéries. Par conséquent : moins d’envie de sucre et amélioration des troubles digestifs.

Ensuite nous allons travailler avec deux plantes pour qu’elles rééduquent le cerveau à fabriquer sa propre sérotonine pour se défaire de son besoin de sucre. Ces deux plantes sont : la rhodiole, et le griffonia. La rhodiole, c’est elle qui va rééduquer les cellules cérébrales et le griffonia agit rapidement, comme si l’on consommait du sucre. C’est-à-dire qu’une demi-heure après avoir pris cette plante, il va y avoir une augmentation du taux de sérotonine. Donc les prendre ensemble cela permet vraiment de pallier à cette addiction de sucre. Puisque d’un coté on a une plante qui va avoir le même effet et de l’autre côté, on va avoir une plante qui va venir stimuler les cellules cérébrales pour qu’elles fabriquent leur propre sérotonine. L’idéal et de faire un traitement de trois mois minimum. Tant que les causes de stress ne sont pas résolues en tous cas.

Et pour rétablir l’équilibre acide-base dans votre corps, vous pouvez faire une cure de minéraux alcalins : du magnésium, du calcium, du potacium et du sodium.

Si vous entrez dans cette démarche de changement, de recherche de bien-être et de volonté de sortir d’un système d’addiction. Sachez que cela peut être difficile, votre cerveau ne va pas se laisser faire, vous aller vivre les montagnes russes au niveau émotionnel. Informez votre entourage de cette démarche, acceptez leur aide, ne prenez pas leur aide comme des critiques, ils ne savent pas toujours dire les bons mots. Ce n’est pas évident pour eux aussi de vous voir souffrir ou rechuter. Car de temps en temps, il y aura des craquages, des boulimies, des rechutes. Ce n’est pas grave. Vous êtes entrés dans cette démarche de vouloir vous en sortir, de vous êtes heureuse, alors tout simplement, prenez votre culpabilité, et dites lui non, vous pouvez la transformer en bienveillance, bienveillance envers vous-même !

Si vous souhaitez être accompagnée pour mincir avec plaisir, retrouver le côté positif des choses de la vie, et sortir de cette spirale infernale du grignotage, alors prenez rdv !

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